Les Déportés du Cambrien

Au début du XXIe siècles, les opposants au régime sont envoyés près de 1 milliard d'années dans le passé, au Cambrien, sans possibilité de retour.

Jim Barrett, l'un des premiers déportés.

Voilà que le marteau s'active de nouveau et qu'un étrange prisonnier arrive, Hahn.

Il n'y a pas de scientifiques à Hawksbill Station (peut-être Silverberg considère que cette communauté est frileuse quand il s'agit d'engagement politique). La narration permet donc à Silverberg de jouer sur l'ignorance de ces personnages pour jsutifier sa propre ignorance de la période cambrienne (et celle de la commuanuté scientifique à l'époque de l'acriture du récit).

Les personnages sont attachant, même si on n'a que peu d'occasion de les découvrir. Le plus intéressant reste XXX lors des flashbacks.

Le roman est typique de certains romans de SF qui se projettent dans un futur proche (le demi-siècle), et qui reste l'exercice le plus difficile dans le genre, surtout quand ce futur proche est grosso-modo notre présent. Les auteurs y envisagent des évolutions technologiques et sociales qui bien-sur ne sont pas là ; ils passent par contre à côté de XXX qui nous paraissent évidentes.

Certians s'en tirent mieux que d'autres.

Le roman de Silverberg n'échappe à la règle et on ne peut pas dire qu'il s'en tire bien. Mais, finalement, là n'est pas le plus important. Silverberg s'attache avant tout à décrire une communauté d'hommes plongé dans un environnement étrangé.

On aurait aimé voir le récit un peu plus ettoffé, une description plus exhaustive de l'environnement de la Terre des origines, sans pour autant tombé dans l'excès inverse et les pavés parfois indigeste d'un Stephen Baxter par exemple.