Les régressions de Gnome : gnome-shell

Rien - ou presque - n'est pensé pour un utilisateur avertit dans Gnome-shell. C'est le règne de la simplification à outrance apportée par les interfaces de smartphones. Mais si cette simplification à un sens sur de petits écrans, elle est profondément frustrante sur un PC ; d'autant plus frustrante que je ne vois aucune amélioration notable depuis près de 2 ans maintenant et l'installation de la Fedora 17.

Après la disparition de la barre de tâche (3.0) et celle de la zone de notification (reléguée dans une espèce de no man's land masqué au bas de l'écran), l'absence du menu d'applications (3.0) remplacé par un overview sous forme de grille, elle-même sans plus aucune organisation (3.8), s'ajoute maintenant la disparition du contrôle de la connexion internet filaire (3.10). Et on pourrait continuer la liste longtemps...

Conclusion : de base, gnome-shell, l'interface graphique avec laquelle vous êtes sensé interagir avec la machine, ce qui doit être l'outil le plus agréable, intuitif, rapide et efficace, n'est plus utilisable. Et le plus agaçant dans tout cela reste encore que l'on nous présente ces « évolutions » comme une amélioration de l'expérience utilisateur. Tsss...

On arrive à peine, après avoir fait l'effort d'installer les outils qui vont bien, à retrouver un espace de travail convenable grâce à une poignée d'extensions gnome-shell : sans Dash to Dock ou TopIcons, pour ne citer que les extensions qui me servent absolument tout le temps, gnome-shell resterait proprement inutilisable !

Les choix techniques sont une chose ; les orientations quasi idéologiques de l'IHM en sont une autre, surtout quand on sait que des alternatives existent ; et ce qui nous attend semble encore pire… Je l'ai déjà dis (et je ne pensais pas le dire un jour) : il m'est aujourd'hui presque plus agréable d'utiliser un ordinateur sous Windows 7 que sous Gnome / gnome-shell...