« Oh those crazy french »

Si vous lisez la presse anglo-saxonne régulièrement, ou ne serait-ce que ponctuellement, vous devez parfois vous sentir, comment dire, légèrement déprimé par la volée de bois vert régulièrement déversée sur notre pays, même si cela n'a évidemment rien de nouveau et que les critiques sont parfois (souvent ?) justifiées.

C'est le fameux « french bashing », sport national de l'autre côté de la Manche et qui connût son heure de gloire en 2003-2004 avec la position du gouvernement français sur la guerre en Irak. Aujourd'hui, Entre les manifestations contre le CPE de ces dernières semaines, les émeutes de novembre-décembre 2005 ou le non au référendum sur la constitution européenne il y a quelques mois, les « froggies » sont de nouveau sous le feu des plumes acerbes.

Dernier sujet de critique en date : la loi Dadvsi et ces éventuels dommages collatéraux pour certains intérêts multinationaux. L'industrie cinématographique (Hollywood) y voit une légalisation du piratage en ligne tandis qu'Apple critique vertement le fait que la musique vendu sur son site iTunes devrait pouvoir être lu sur d'autres baladeurs numériques que les siens.

Nombre de commentateurs anglo-saxons décrivent cette loi comme une énième illustration d'une bêtise anti-mondialiste / anti-marché / anti-tout bien de chez nous. Et puis, au détour d'une page web, on constate qu'un texte législatif plutôt critiqué par les promoteurs des logiciels libres et des libertés numériques de l'hexagone devient presque, outre-atlantique, un instrument de défense des droits des consommateurs. C'est le monde à l'envers ma bonne dame...

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