Tout ne doit pas passer par les feuilles de styles
De nouveaux petits aménagements dans la maquette du site, minimes certes, mais qui m'ont indirectement amené à reconsidérer la gestion de la mise en forme par les feuilles de styles en cascade.
La mise en page reste sensiblement la même et les principales fonctions (agrandissement proportionnel à la taille du texte, menu déroulant pour les articles) sont toujours présentes. D'autres changements touchent la structure des articles résultant d'une réflexion toute simple: toute la mise en forme ne doit pas passer par les feuilles de styles. S'il est nécessaire de séparer clairement le contenu d'une page web (le texte, les images) du contenant (mise en page), les balises HTML ne sont pas uniquement que du contenant. Certaines d'entre elles ont aussi un contenu, un sens. Certaines sont en tout cas nécessaires pour que la page web soit un peu plus compréhensible quand on ne lui applique pas de styles.
Prenons l'exemple d'un article classique qui contient une titraille (titre et sous-titres), un chapeau, des paragraphes et éventuellement des images légendées ainsi que des notes. Une partie de ce contenu est rendu par des balises HTML spécifiques: la titraille par les balises hn
, les paragraphes par la balise p
. Le reste n'a malheureusement aucune balise dédiée. On peut lier image et légende avec une liste de définition dl, dt (image) et dd (légende)
, mais pour le reste (chapeau et notes)? C'est pourquoi les chapeaux possèdent maintenant une balise b
ou que les appels de notes utilisent la balise sup
pour placer le lien en exposant. Ces formatages peuvent être appliqués par les feuilles de styles sans problème, mais le texte brut, sans [CSS](Cascading Style Sheets), perdrait dés lors une partie de son contenu: le chapeau ne serait plus différencié du reste du texte et les appels de notes ne se distingueraient pas des liens classiques. Les notes elles-mêmes se retrouvent en fin d'article: si la mise en page précédente facilitait la lecture en ligne, elle cassait malheureusement l'unité du texte. Je suis donc revenu à une présentation plus classique, courante dans le monde de l'édition, à savoir de véritable notes de bas de page. Tous les articles n'ont cependant pas encore été corrigés.
Pour en savoir un peu plus sur les liens hypertextes et les notes de bas de page dans un document web, lire De la note de bas de page au lien hypertexte: philosophie de l'identique et stylistique de l'écart d'Olivier Ertzscheid.